L’usage et l’abus de drogues peuvent provoquer des accidents vasculaires cérébraux, parfois chez des personnes par ailleurs en bonne santé lors de la première utilisation. Comprendre les symptômes d’un AVC peut vous aider à obtenir un traitement d’urgence lorsque vous en avez besoin.
La consommation de drogue est un facteur de risque d’AVC. En fait, c’est de plus en plus identifié comme cause d’AVC chez les jeunes adultes, même ceux qui n’ont pas de problèmes de santé antérieurs.
Un accident vasculaire cérébral peut survenir lors de la première utilisation d’une substance, mais la consommation de drogue à long terme peut également augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral. La consommation de drogues peut endommager les vaisseaux sanguins du cerveau et du cœur. Cela peut augmenter le risque de maladies telles que l’hypertension artérielle, le principal facteur de risque d’AVC.
La consommation de drogue peut avoir un certain nombre de conséquences importantes sur la santé. L’AVC est l’un des plus graves, car la consommation de drogues peut entraîner à la fois un AVC ischémique et une hémorragie cérébrale.
Continuez votre lecture pour en savoir plus sur la façon dont la consommation de drogues endommage les vaisseaux sanguins et augmente le risque de caillot sanguin et d’accident vasculaire cérébral.
En ce qui concerne la consommation de drogues et le risque d’AVC, une seule fois suffit, mais la consommation continue peut également augmenter votre risque d’AVC.
C’est probablement parce que les médicaments ont plusieurs effets importants, souvent soudains, sur le corps. Par exemple, les stimulants comme les amphétamines et la cocaïne provoquent une augmentation immédiate de la tension artérielle. Dans le même temps, les stimulants peuvent resserrer ou rétrécir les vaisseaux sanguins du cerveau, ce qui peut réduire le flux sanguin et provoquer un blocage.
Voici quelques-uns des effets des drogues illégales courantes :
Cocaïne
La cocaïne peut provoquer un accident vasculaire cérébral soudain pendant ou immédiatement après l’utilisation. La cocaïne augmente rapidement et considérablement la tension artérielle, ce qui peut entraîner une hémorragie cérébrale. La consommation de cocaïne peut également provoquer un rétrécissement ou un spasme des vaisseaux sanguins du cerveau. Cela peut couper le flux sanguin vers le cerveau.
Héroïne
Les personnes qui s’injectent des drogues, y compris l’héroïne, sont à risque d’infections pouvant entraîner un accident vasculaire cérébral. Un exemple est l’endocardite, une infection de la paroi interne du cœur.
Chez les personnes atteintes d’endocardite, les bactéries pénètrent dans le sang et commencent à se développer sur les valves et les vaisseaux du cœur. Un amas de bactéries peut se détacher, quitter le cœur et se rendre au cerveau, où il peut obstruer un vaisseau sanguin et provoquer un accident vasculaire cérébral.
Amphétamines
Ce groupe de stimulants produit des augmentations soudaines et volatiles de la pression artérielle, augmentant le risque d’accident vasculaire cérébral dans les minutes et les heures qui suivent immédiatement leur utilisation.
Avec une utilisation à long terme, le stress sur les vaisseaux sanguins peut provoquer un affaiblissement. Des vaisseaux sanguins affaiblis peuvent se rompre et provoquer un accident vasculaire cérébral.
Les symptômes d’un AVC d’origine médicamenteuse ne sont pas différents des AVC causés par d’autres problèmes. Les symptômes de l’AVC peuvent inclure :
Si vous ou une personne avec qui vous êtes présentez l’un de ces symptômes, appelez le 911. Un AVC est une urgence médicale et nécessite des soins médicaux immédiats.
Soyez toujours honnête avec le personnel des urgences
Si vous ou quelqu’un près de vous subissez un accident vasculaire cérébral induit par la drogue, assurez-vous de divulguer quelle substance (et quelle quantité) a été utilisée.
Les ambulanciers paramédicaux et le personnel des urgences ne peuvent pas rapporter ces informations aux autorités, mais ils peuvent les utiliser pour vous sauver la vie.
Il n’y a pas de traitement à domicile pour les AVC. Vous avez besoin d’un traitement médical dans un hôpital.
Cependant, si vous pensez que vous ou quelqu’un qui vous accompagne est victime d’un AVC, vous pouvez prendre certaines mesures pour votre sécurité avant l’arrivée des services d’urgence :
- Mettez-les à l’aise : Demandez-leur de s’asseoir sur une chaise ou de s’allonger sur le sol, de préférence sur le côté avec la tête surélevée. Cela aidera à prévenir l’étouffement s’il commence à vomir.
- Parlez calmement : Rassurez-vous en restant calme et pondéré.
- Vérifiez qu’ils respirent : S’il ne respire pas, effectuez la RCR jusqu’à l’arrivée des secours.
- Restez avec eux : Une personne victime d’un AVC peut se sentir terrifiée. Avoir quelqu’un avec eux peut être réconfortant. Surveillez-les également pour l’évolution des symptômes. Dites aux intervenants d’urgence ce qui s’est passé, soyez honnête à propos de toute consommation de drogue et alertez-les si la personne tombe ou se cogne la tête.
La consommation ou l’abus de drogues augmente le risque d’accident vasculaire cérébral, même chez les personnes en bonne santé qui n’ont pas de problèmes de santé antérieurs. Les personnes qui subissent un AVC courent également le risque d’en avoir d’autres à l’avenir.
Il est important que les personnes qui consomment des drogues reconnaissent les symptômes d’un AVC. Si vous pensez avoir un AVC ou si vous présentez des signes d’un AVC, appelez immédiatement le 911. Des soins médicaux d’urgence sont nécessaires pour prévenir les complications à long terme, y compris la mort.
Vous pouvez réduire votre risque d’AVC en arrêtant de consommer de la drogue. Les groupes de soutien et les programmes de réadaptation peuvent vous aider à arrêter de fumer et à rester sobre.
Ces organisations peuvent être soutenues par la communauté ou faire partie d’un système hospitalier, comme les programmes de traitement en établissement. Trouver une option qui vous convient peut vous aider à réussir.