Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent aider à soulager la douleur et l’inflammation. Cependant, ils peuvent également provoquer des effets secondaires ou interagir avec certaines conditions, ce qui signifie qu’une alternative pourrait obtenir les mêmes effets apaisants avec moins de réactions indésirables.
Il peut être plus facile de choisir une alternative pour un problème à court terme que pour un problème de longue date. Pour les douleurs chroniques, il est important de consulter un médecin ou un pharmacien au sujet des médicaments.
Avec l’exemple d’un mal de tête, les AINS sont disponibles en vente libre (OTC) dans les pharmacies et les magasins réguliers. Ce sont des médicaments relativement sûrs conditionnés à des doses plus faibles.
Cet article examinera deux conditions extrêmement courantes pour lesquelles les gens prennent des AINS : les maux de tête et les douleurs lombaires.
Les AINS, tels que l’ibuprofène, sont une option de traitement pour un mal de tête.
L’ibuprofène et les médicaments similaires sont des options efficaces si un mal de tête s’accompagne d’autres symptômes, tels qu’un nez qui coule ou bouché, d’autres maux et douleurs ou de la fièvre.
Cependant, une utilisation excessive peut entraîner des effets secondaires, tels qu’un mal de tête chronique. Les AINS peuvent également avoir des effets sur le cœur et le système digestif.
L’acétaminophène, comme le Tylenol, est une alternative largement disponible aux AINS qui cible la douleur plutôt que l’inflammation.
Comme le stress peut également être un facteur dans le développement des maux de tête, les techniques de relaxation, telles que la méditation ou les longs bains, peuvent aider à réduire les symptômes.
Pour les maux de tête chroniques, les chercheurs explorent de nouvelles voies de gestion de la douleur à long terme qui ne nécessitent pas l’utilisation à long terme potentiellement nocive d’AINS. La stimulation électrique des structures cérébrales profondes a été étudiée en termes de sa capacité à traiter la sensation de douleur et les voies de perception dans le cerveau.
Différents chercheurs ont mené une étude très limitée sur les effets de l’acupuncture qui a trouvé une association entre ces options de traitement alternatives et la réduction des symptômes de douleur chronique chez les enfants.
Les AINS sont fréquemment utilisés pour traiter les douleurs lombaires et sont particulièrement utiles pour les cas nouveaux ou à court terme.
Cependant, les maux de dos peuvent durer des années dans certains cas, et il n’est généralement pas sûr de prendre des AINS aussi longtemps.
Des ajustements professionnels peuvent être apportés pour améliorer le soutien du dos, notamment :
- adapter les éléments de l’espace de travail, tels que le positionnement des bureaux et des chaises
- ajuster les tâches normalement impliquées dans le travail et éviter les responsabilités qui peuvent aggraver les maux de dos, comme soulever des objets lourds
- modifications des horaires de travail
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), y compris les séances individuelles et de groupe, peut également aider à éduquer les personnes souffrant de maux de dos sur les stratégies pour faire face à la douleur et sur la façon de modifier leurs comportements de manière à modifier la posture et à réduire le risque de futures poussées. .
La TCC peut aider les comportements suivants qui pourraient exacerber les douleurs lombaires :
- trop peu d’activité physique
- sur-exercice
- faire paraître la douleur pire qu’elle ne l’est
- ne pas s’engager dans des activités et des exercices qui pourraient soutenir le dos, comme le yoga ou le pilates, en raison de la peur de la douleur
Divers professionnels de la santé peuvent également aider à soulager les maux de dos, notamment les psychologues, les ergothérapeutes, les infirmières et les physiothérapeutes.
L’acupuncture, la physiothérapie et le yoga peuvent tous aider à gérer les maux de dos et le risque de poussées, réduisant ainsi la nécessité de prendre des AINS.
Une approche utile pour gérer la douleur à long terme sans abuser des AINS est un plan de gestion de la douleur, bien que les AINS puissent très bien faire partie d’un plan de gestion de la douleur pendant de courtes périodes.
Une équipe de médecins et de spécialistes peut recommander une approche à plusieurs niveaux qui intensifie progressivement les options de traitement pour les conditions douloureuses difficiles qui deviennent à long terme.
L’idée de cette approche de la prise en charge est qu’elle tient compte des différentes couches de l’expérience individuelle de la douleur à long terme et de sa réponse à celle-ci. Il est efficace pour les problèmes qui durent plus de 3 mois, hors douleurs cancéreuses.
Les soins par étapes pour la douleur à long terme comprennent la prise en charge des éléments « biopsychosociaux » de la douleur. Ce n’est pas seulement la douleur elle-même qui peut affecter la vie quotidienne, mais aussi la tension émotionnelle de faire face à une douleur constante, ainsi que l’impact social des comportements et de la routine induits par la douleur.
Un plan efficace de gestion de la douleur tient compte des éléments suivants :
- Mesurer la douleur : L’individu évaluera régulièrement à la fois l’intensité de la douleur et le niveau d’interférence avec la qualité de vie.
- Mesurer l’humeur : Les médecins traitants évalueront la détresse psychologique, l’anxiété, la dépression et dépisteront les problèmes de santé mentale, tels que le trouble de stress post-traumatique (SSPT).
- Impact sur le sommeil : les médecins traitent certaines douleurs chroniques avec des opioïdes. Cependant, ces médicaments ont eux-mêmes été associés à des troubles, tels que l’apnée du sommeil, il peut donc également y avoir une évaluation pour cela.
Le médecin ou l’équipe de médecins évaluera et gérera les risques et les avantages possibles de tout médicament prescrit ou en vente libre, y compris les AINS.
L’utilisation à court terme des AINS, cependant, est toujours sûre et recommandée pour le traitement de nombreux cas de douleur et d’inflammation.